USA: University courses in cannabis
A new undergraduate-level course is to be launched next April by the UC Davis School of Medicine (California): “The Physiology of cannabis”. It is not the first time that this type of course has been…
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“Il y a des milliers de personnes en prison pour détention de petites quantités de Marijuana, on croit que c’est injuste”, expliquait l’une des manifestantes citées par le journal The Myanmar Times.
Parmi les réclamations des manifestants, se trouvent le fait d’encourager les recherches sur les utilisations du cannabis et de dépénaliser la possession de cette plante ainsi que sa consommation thérapeutique. Les manifestants signalent aussi que la régularisation de la marijuana pourrait faciliter le remplacement des immenses plantations d’opium qui existent encore dans le pays par des plantations de cannabis. Myanmar fait partie du « Triangle d’or », une des régions du monde qui produit le plus d’opium. Même si, comme le signale le rapport de 2018 de l’Organe international de contrôle des stupéfiants, l’étendue des cultures d’opium est passée de 55.000 hectares en 2015 à 41.000 en 2017, Myanmar est encore le deuxième producteur mondial de pavot.
La consommation de marijuana a été légale au Myanmar, appelé avant la Birmanie, jusqu’à qu’elle soit interdite en 1870 par le Gouvernement britannique, dont il était colonie, bien que sa consommation soit une tradition parmi sa population. En 1939, la consommation de marijuana est redevenue légale – encore sous le mandat de la Couronne britannique – jusqu’à ce qu’en 1993 elle soit incluse dans la liste des drogues interdites dans le pays, appliquant à cette substance la loi des Stupéfiants et Drogues Dangereuses approuvée en 1974. Cette loi prévoit des peines d’au moins cinq ans de prison pour planter de la marijuana et des peines allant de 15 ans à la peine de mort pour les condamnés pour trafic de drogues dangereuses, incluant dans cette catégorie « tout produit provenant de la plante d’opium, la feuille de coca et les plantes de cannabis ainsi que toute substance fabriquée à partir des précédentes ».
Jusqu’à maintenant, on ne connaît aucun cas de condamnation à mort au Myanmar mais, par contre, des peines très élevées se succèdent. L’une des dernières a été celle imposée à Ross Dunkle, de nationalité australienne, cofondateur du quotidien cité, The Myanmar Times. Dunkle et un de ses compatriotes ont été condamnés en août de cette année à 13 ans de prison par un tribunal du Myanmar pour détention de méthamphétamine, héroïne et marijuana après une opération policière lors de laquelle son domicile a été perquisitionné. Lors de cette opération, cinq femmes birmanes ont également été arrêtées et condamnées à 11 ans de prison. Un citoyen américain et deux autres personnes du Myanmar ont aussi été détenus pour gérer une plantation d’un peu plus de 8 hectares dans la région de Mandarley. Le tribunal les accuse de détention, vente et trafic de drogues même si, selon eux, la plantation, dans laquelle travaillent plus d’une centaine de personnes de la région, n’était pas de marijuana mais de chanvre pour la production de CBD.
En 2017, le Parlement de Myanmar a approuvé une réforme législative qui a éliminé les peines de prison pour consommation de drogues, y compris la marijuana, pour faciliter l’accès des consommateurs aux services de santé. Pourtant, les peines de prison pour détention de drogues ont été maintenues indépendamment de la quantité détenue. En février 2018, comme le précise l’Organe International de Contrôle des Stupéfiants, le Gouvernement du Myanmar a annoncé de nouveaux changements dans sa politique de contrôle des drogues pour renforcer la démarche de la santé publique face à la réponse punitive.