Kannabia Seed Company sells its customers hobby (collection) seeds for personal use. Its germination and cultivation is prohibited. The buyer undertakes to consult the legislation in force in his country of residence to avoid incurring in the performance of an illegal activity.
Le 30 septembre dernier, la séance plénière du Parlement des îles Canaries a fermement soutenu – à l’unanimité – la réglementation du cannabis médicinal, selon un article publié au quotidien de Las Palmas La Provincia. Le gouvernement des îles Canaries a approuvé à ce jour une proposition non législative pour l’exploitation de cannabis d’usage thérapeutique qui a pour but de persuader le Gouvernement des îles Canaries pour qu’à son tour il persuade le Gouvernement central.
La proposition non législative sur la “réglementation du cannabis et des cannabinoïdes pour usage médicinal” a été présenté au parlement régional le 29 juillet de cette année par le Groupe parlementaire socialiste, par Sí Podemos Canarias, par Nueva Canarias et par le Groupement socialiste Gomera.
En plus d’une réglementation qui facilite l’accès, la proposition non législative réclame que soit établi “un système d’évaluation de l’impact sur la santé publique, en particulier de la qualité de vie des patients qui suivent ce type de traitements”. “Le manque de réglementation sur le cannabis et les cannabinoïdes pour usage médicinal fait que les conditions d’accès à cette substance pour les patients soient bien loin de la sécurité qu’elles devraient assurer pour leur santé : il n’y a aucun type de contrôle sur la provenance, la pureté, le forme d’administration ou d’individualisation de la dose recommandée pour chaque patient ou maladie, pas de surveillance médicale qui cautionne son administration, ses effets et le maintien ou non du traitement », explique le texte de la proposition non législative.
Le texte approuvé par le Parlement des îles Canaries met l’accent sur l’insécurité juridique à laquelle sont confrontés les consommateurs de cannabis médicinal. « En Espagne, il n’existe pas de distinction entre l’utilisation du cannabis pour usage récréatif ou médicinal, ce qui fait que les malades qui consomment la plante et ses dérivés courent le risque d’être sanctionnés par les autorités ». C’est ce qui est arrivé à Fernanda de la Figuera, une activiste cannabique historique qui, après des années de lutte pour la légalisation du cannabis fin 2019, a été condamnée à neuf mois de prison à cause d’un délit de trafic de drogues – de « substances qui ne sont pas très nocives pour la santé ». De la Figuera, qui était initialement condamné à une peine de 4 ans de prison demandée par le procureur, a été punie pour avoir distribuer du cannabis médicinal à travers une association de consommateurs ayant des problèmes de santé.
Il souligne aussi le soutien social pour la réglementation du cannabis médicinal qui, selon l’enquête du Centre de Recherches Sociologiques (CIS) de 2018, atteignait 84% de la population. « Le manque de réglementation dans notre pays contraste avec l’appui de la société espagnole pour une éventuelle réglementation du cannabis médicinal », signale le texte dans lequel on affirme que ce soutien social a effectivement fait son effet aux parlements régionaux (parlements des communautés autonomes) qui, dans ces dernières années, ont adopté des initiatives en ce sens.