Les pathologies du cannabis
Il existe de nombreux types de maladies et de ravageurs qui peuvent affecter le bon développement des cultures. Ces organismes attaquent les fleurs, les feuilles, les tiges ou les racines, ce qui peut nuire à…
Péninsule Ibérique expédition express
0€ Commandes supérieures à 60 €
*6€ commandes inférieures à 59€
Europe de l'Est, de l'Ouest et du Sud expédition express
0€ Commandes supérieures à 150 €
*18€ commandes inférieures à 149€
Livraison express Europe du Nord
0€ Commandes supérieures à 160 €
*20€ commandes inférieures à 159€
Irlande, Norvège, Royaume-Uni expédition normale
0€ Commandes supérieures à 60 €
*6€ commandes inférieures à 59€
Reste du monde expédition normale
0€ Commandes supérieures à 180 €
*25€ commandes inférieures à 179€
Les frais d’expédition peuvent être confirmés dans votre panier.
Pour des méthodes d’expédition supplémentaires, veuillez contacter info@kannabia.com.
*Site Web protégé par SSL.
** Non disponible dans toutes les régions.
*Votre coupon vous sera envoyé par e-mail.
*Si vous avez des questions, des commentaires ou des commentaires, n’hésitez pas à nous contacter ????.
Même si la neuroscience a plusieurs hypothèses sur la relation entre le cannabis et les envies incroyables de manger de la malbouffe, il n’y a encore aucune évidence formelle qui épaule cet effet notable de la plante dans le cerveau humain. En attendant que l’explication scientifique de cette certitude n’arrive, on dispose d’une évidence venant des chiffres de consommation.
Snacks, sucreries, biscuits, chips, etc. il semblerait que ce n’est pas un hasard si tous ces produits considérés comme de la malbouffe, dont on semble avoir envie après avoir consommé du cannabis, aient vues augmenter leur vente dans les États où l’on profite de la plante, à partir de sa légalisation de façon récréative. C’est ce que signale une étude de l’Université du Connecticut.
La revue « Social Science Research Network » a publié une étude qui examine les chiffres d’achats mensuels de produits caloriques en magasins d’alimentation et supermarchés dans plus de 200 comtés des États-Unis.
« On utilise des données de scanner de vente au détail d’achats d’aliments riches en calories pour étudier la relation entre les lois sur la Marijuana récréative (RML, sigle en anglais) et la consommation d’aliments riches en calories », peut-on lire dans un extrait de l’étude.
Pour arriver à ces conclusions, on a contrasté les différents moments d’introduction des lois sur la marijuana selon les États et ce qui s’est passé a posteriori. Il semblerait que dans les comtés où le cannabis récréatif est légal, les ventes mensuelles d’aliments riches en calories ont augmenté de 3,1% pour les glaces, 4,1% pour les biscuits et 5,3% pour les chips.
« Nos estimations indiquent que les ventes de biscuits ont augmenté de 4,1% et les ventes de chips ont augmenté de 5,3%. On a aussi trouvé que les ventes de glace ont augmenté de 3,1 pour cent, même si cette dernière estimation est statistiquement insignifiante au niveau conventionnel » peut-on lire dans l’étude.
L’auteure de l’étude, l’économiste Michele Baggio, a déclaré par rapport aux chiffres : « les chiffres peuvent paraître faibles, mais quand même, ce sont des statistiques et économiquement significatifs ».
Ces données viennent de Nielsen Retail Scanner, une base de données qui comprend les États où la légalisation récréative est un fait et les autres où elle ne l’est pas encore. Les chercheurs se sont centrés sur la comparaison des tendances d’achats avant et après l’application des lois sur le cannabis récréatif dans les États du Colorado, de l’Oregon et de Washington pendant dix ans, de 2006 à 2016. Les chiffres signalent également que les achats de glaces et de chips se sont modérés un peu pendant les mois qui ont suivis la légalisation et, par contre, les biscuits ont continué à augmenter leur vente.
Cette étude emploie une approche empirique et signale que cette tendance se répète dans les trois États où la légalisation est un fait. Par contre, on n’a pas analysé les chiffres dans d’autres États où la marijuana récréative est aussi légalisée car ces chiffres ne sont pas encore disponibles.
L’objectif de l’étude a fait volte-face car, au début, Baggio s’est proposé d’observer s’il existait une relation entre la légalisation du cannabis et l’augmentation des taux d’obésité. Finalement, l’économiste s’est seulement centrée sur les tendances des chiffres de ventes et a déclaré qu’elle ne défendait pas la légalisation et n’était pas contre non plus, mais que la seule chose qui l’intéressait de savoir était si ces mesures auraient ou pas des conséquences non désirées.