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Presqu’une année est passée depuis que l’OMS a recommandé à l’ONU d’adoucir le contrôle sur cette plante, en la retirant de la liste IV de la Convention de Stupéfiants de 1961 où se trouvent les substances les plus dangereuses et sans valeur médicinale pour la passer à la Liste I où se trouvent les substances avec des propriétés thérapeutiques. Depuis, la consommation de cannabis a été approuvée dans des pays tels que l’Équateur ou le Brésil. Maintenant, en vue de la prochaine réunion de la Commission de Stupéfiants de l’ONU, dont la célébration est prévue entre les 2 et 6 mars à Vienne, le Ministère de la Santé marocain commence à débattre quel sera son vote à l’égard des recommandations de l’OMS et, par conséquent, sur la législation du pays lui-même par rapport à la Marijuana.
Les recommandations de l’OMS envisagent un système de contrôle sur le cannabis qui n’empêche pas ses usages médicaux. Un point sur lequel le vote du Maroc aura une grande valeur car c’est un pays traditionnellement producteur et exportateur de cannabis au niveau mondial. Selon le dernier Rapport Mondial sur les Drogues du Bureau des Nations Unies contre la Drogue et le Délit de 2018, en 2017 il y avait jusqu’à 47.500 hectares de cannabis cultivé, 500 de plus que l’année précédente mais 65% de moins qu’en 2003.
C’est dans le nord du pays, sur la cordillère du Rif où s’accumule la plus grande partie des cultures de cannabis et celles-ci représentent la plus importante source de revenus de la région. Et c’est ainsi depuis qu’en 1890, Hassan I a concédé des privilèges pour cette culture à plusieurs tribus imazirnes de ce territoire. Lorsqu’en 1956, le Maroc a obtenu son indépendance de la France, Mohammed V a interdit le cannabis dans le pays. Son successeur Mohammed n’a pas légiféré sur ces privilèges de culture ou de consommation, laissant le cannabis sans base légale mais le tolérant étant donné le poids qu’il continue d’avoir dans l’économie nationale.
Actuellement, la loi au Maroc puni avec des peines de prison de deux mois à un an pour consommer du cannabis, en plus d’une amende pouvant aller de 500 à 5.000 dirhams – de 47,55 a 475,5 euros -, même si généralement ils ferment les yeux sur la consommation. En échange et malgré le fait de fermer les yeux sur la culture dans le Rif, selon le Parti de l’Authenticité et de la Modernité (PAM), jusqu’à 2015, 45.000 agriculteurs du Rif ont été détenus pour avoir planté de la marijuana, encourant des peines pouvant aller de six mois à deux ans de prison.
En 2009, le principal conseiller de Mohammed VI, Fouad Ali El Himma, a demandé que l’on organise un débat national sur le cannabis où il sera « renommé » remède traditionnel marocain à base de plantes au lieu de drogue. Mais la tentative n’est pas allée plus loin. Cette même année, le journaliste et activiste Chakin Alkhayari a été condamné à trois ans de prison. Alkhayari est le fondateur de l’Association pour les Droits de l’Homme dans le Rif qui lutte pour les droits des personnes migrantes de l’Afrique subsaharienne qui passent par le Maroc et par la réforme de la politique en matière de drogues dans le Rif. Son délit a été de critiquer la politique en matière de drogues au Maroc et de dénoncer la corruption au sein de l’armée marocaine en ce qui concerne le marché clandestin du hachich. D’après le journal marocain Annahar Al Magribiya, sa détention aurait à voir avec sa « défense de la légalisation de la drogue ».
En 2014, deux partis – le PAM, de centre-droit, et l’Istiqlal(PI), le parti le plus ancien du pays – ont lancé des projets de loi pour légaliser la production de cannabis médicinal et industriel, et, dans le cas de la proposition du PAM, réclamant une amnistie pour les agriculteurs inculqués pour cultiver du cannabis mais aucun d’entre eux n’y est arrivé.