Kannabia Seed Company sells its customers hobby (collection) seeds for personal use. Its germination and cultivation is prohibited. The buyer undertakes to consult the legislation in force in his country of residence to avoid incurring in the performance of an illegal activity.
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Aujourd’hui, je voudrais aborder ce thème puisque beaucoup de cultivateurs me consultent pour savoir à quoi sert cette méthode de culture, le « mulch » ou litière nutritive, une tâche traditionnelle en culture, potager et fermes.
Il s’agit de couvrir le sol de nos plantes avec une couverture d’éléments organiques d’à peu près 10 cm d’épaisseur. Pour ma part, je préfère le foin stérilisé pour lapin mais, si tu as un grand jardin avec une belle pelouse sans nuisibles, tu peux l’utiliser à sa place sans problème ; mais moi j’aime bien prévenir !
Le mot « mulch » vient de couvrir en anglais et, en gros, la technique consiste à couvrir le sol avec une sorte de paillis.
Ce paillis favorise le sol notamment dans sa structure. Celui-ci, étant organique, il se décompose et se transforme en nutriments pour nos plantes.
C’est important d’indiquer que, à mesure qu’il disparaît, on doit tout le temps le recomposer en maintenant l’épaisseur nécessaire pour que le substrat et les racines continuent à être protégées.
Bénéfices du mulch
Les bénéfices qu’apporte cette technique lorsqu’on l’utilise pour nos cultures sont nombreux. Cette « litière nutritive » maintient le sol à une bonne température, évite l’évaporation de l’humidité, conservant l’eau pour que les racines ne souffrent pas lors des températures extrêmement élevées ou extrêmement basses. Cette technique évite aussi la croissance d’herbes invasives qui peuvent priver tes plantes d’aliment et d’eau. En plus, elle apporte des nutriments au sol et contribue à une porosité correcte, évite l’apparition d’organismes nuisibles et devient l’habitat parfait des insectes utiles, maintenant ainsi une vie microbienne équilibrée dans le substrat.
Elle empêche également que le sol argileux ne se compacte en superficie.
Un autre aspect à prendre en compte est que, pour les plantes qui sont très sensibles à l’eau, il faut toujours laisser un espace libre autour de la tige, environ 10 cm de diamètre sans ce paillis.
Un autre bénéfice de cette technique est la quantité inférieure d’arrosages que l’on devra réaliser, sans gaspiller cette ressource si importante et si rare !
J’aimerais aussi citer les avantages de certaines sortes de plantes qui fixent l’azote dans le sol, au cas où, par hasard, elles pousseraient dans tes cultures et tu aurais envie de les laisser pousser pour expérimenter des formes organiques de fixer ce nutriment si important pour les plantes. C’est le cas du trèfle, de la mousse, de l’ortie, de la luzerne (ou medicago sativa) et des légumineuses comme les fèves, même si en général ces dernières ne poussent pas de façon naturelle.
Il y a plusieurs mélanges que l’on peut faire pour obtenir ce mulch. Par exemple, les feuilles triturées, puisque ce genre de paillis attire beaucoup les vers, même s’il a l’inconvénient de pouvoir s’envoler et disparaître facilement dans des zones où il y a du vent. Ce genre de paillage prévient aussi les maladies du sol. Le matériel que l’on va utiliser doit toujours être léger pour que les racines s’oxygènent et respirent facilement.
Un autre point important est de laisser sécher la matière organique avec laquelle on va couvrir car si on l’utilise verte, elle se compacte et ne remplit plus les fonctions qu’elle devrait.
Selon ma propre expérience, la paille ou le foin stérilisé me semblent les composants parfaits pour ce genre de culture cannabique.
Je recommande toujours de mettre ce paillis pendant la période végétative, peu de temps après avoir passé la plantule au substrat. En plus, il faudra que l’on ait nos pots bien préparés avec une bonne couche d’humus avant de mettre le mulch.
Par ailleurs, il existe aussi le mulch minéral qui peut se faire avec des morceaux de carrelage, de la grave, des pierres plates et de la pouzzolane, un matériel qui sert d’isolant thermique et apporte du silicium au sol ; il faut néanmoins préciser qu’il doit être utilisé avec parcimonie dans les cultures.
Revenons à l’organique : on peut mélanger, entre litière et litière, une couche de blé noir (ou sarrasin) pour éloigner les limaces et les escargots.
Maintenant que tu connais mieux les possibilités du mulch, n’hésite pas à partager !
J’espère que cet article aura dissipé tes doutes sur cette technique de culture.
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